Cette semaine, nous allons à la rencontre de Cyrielle Tchoundja, une jeune maman animée par l’envie de réussir et de dépasser ses limites. En pleine reconversion professionnelle, elle nous a livré une brève aquarelle de sa vie et de ses aspirations.
Bonjour Cyrielle, je te laisse te présenter !
Bonjour, je m’appelle Cyrielle, j’ai 27 ans. Je suis actuellement en formation “Chef·fe de projet e-commerce” à Label Ecole.
Que peux-tu dire de toi, au sujet de tes goûts ou de tes passions ?
Mes goûts musicaux se portent vers le rap, le RnB, la soul… et, en ce qui concerne le cinéma, je suis plutôt séries, comme “Game of Thrones”. Le film qui m’a le plus marquée est “La couleur des sentiments”, avec Viola Davis. Il traite du racisme et de l’émancipation des femmes noires. Ça m’a particulièrement touchée.
En ce qui concerne mes passions, j’ai été modèle photo pour une marque de wax ethnique. Ça m’a apporté de la confiance en moi. Être plus sûre de moi, plus confiante en moi… J’étais plutôt garçon manqué avant, et ça m’a permis de voir mon charme.
Quel est ton parcours scolaire et professionnel ?
Alors, je suis issue d’une formation en restauration et hôtellerie. J’ai obtenu mon BEP en 2011, et par la suite un bac professionnel. J’ai ensuite fait une mention complémentaire à l’Assiette, au Lycée hôtelier François Rabelais, et l’ai obtenue.
L’essentiel de mon expérience professionnelle a été dans la restauration et l’hôtellerie. J’y ai travaillé quelques années. D’abord, en tant que serveuse, puis, j’ai évolué en tant que cheffe de rang. La restauration ne m’intéressant plus trop, j’ai envisagé d’autres possibilités et je suis venue à Label Ecole.
Comment as-tu connu Label Ecole ?
Pendant le confinement, j’ai fait des recherches sur internet et je suis tombée sur une annonce. Pôle Emploi m’a ensuite envoyé un mail, j’ai rempli le formulaire et j’ai reçu un appel de Julien, le coordinateur pédagogique.
Tu t’intéressais au numérique ?
Franchement, au départ, pas du tout ! J’avais déjà l’idée de devenir entrepreneure. J’ai toujours voulu travailler à mon compte et ouvrir mon propre business, mais je ne savais pas si j’allais le faire en physique et en ligne. Du coup, quand j’ai vu le mail, je me suis davantage renseignée. J’ai beaucoup aimé le programme et les possibilités que cela m’ouvrait. C’était une formation gratuite, donc accessible, et j’appréciais les valeurs véhiculées par l’école.
Pourquoi suis-tu la formation “Chef·fe de projet e-commerce” ?
Pour devenir Community Manager. C’est une belle carrière dans le secteur du Web et du numérique ! J’ai le désir de changer de métier. Étant issue de la restauration et vu la situation actuelle, le digital est apparu comme une évidence pour moi ! C’est plus facile de trouver un emploi dans le digital, tu peux travailler un peu partout. Ça dépend du domaine dans lequel tu travailles.
Je souhaite aussi avoir des horaires plus flexibles. Ma motivation première, c’est de pouvoir passer du temps avec ma fille, et avoir des horaires flexibles pour elle… les horaires dans la restauration sont très envahissants !
Une fois que j’aurais assez d’expérience pour pouvoir voler de mes propres ailes, mon souhait est de lancer mon propre site e-commerce ! Je pourrais y proposer mes services, dans le domaine du bien-être, massages, beauté des mains et des pieds. Ce site me servirait de vitrine et permettrait aux client·e·s de prendre directement rendez-vous en ligne.
Quels sont tes projets, à court terme, suite à la formation ?
Après la formation, je souhaite trouver un stage pour gagner en expérience terrain. J’espère ensuite trouver une école pour la rentrée de septembre ou octobre. Je désire suivre une formation d’un an dans laquelle je pourrais approfondir mes connaissances dans le Community Management.
Les formations “Préparation aux métiers du digital” et “Chef·fe de projet e-commerce” m’ont ouvert les yeux, et je trouve que la formation n’est pas assez longue. J’ai besoin de plus de temps pour me poser, et approfondir ce que j’ai commencé à apprendre à l’école.
Les formations à Label École étant courtes, qu’est-ce qu’elles t'ont apporté par rapport à ton projet professionnel ?
Elles m’ont permis de voir qu’il y a beaucoup à apprendre et que je me vois bien avoir ma place dans le digital. J’ai vraiment besoin de plus de temps pour bien maîtriser le domaine que je vise. J’espère trouver un stage et apprendre. Être sur le terrain, voir comment ça se passe… Actuellement, je postule !
Que peux-tu dire de la formation “Préparation aux métiers du digital” ?
Elle est vraiment très bien, car elle te met un pied dans le e-commerce et le numérique. Ce qui m’a marquée, ce sont les soft-skills. Je pense qu’il faudrait carrément en faire une matière dans toutes les écoles.
Et en ce qui concerne la formation “Chef·fe de projet e-commerce”?
C’est très enrichissant, car on a quelque chose de lourd à faire : créer un site internet pour un porteur de projet à impact. C’est vraiment une responsabilité de dingue pour moi ! J’apprends à travailler en équipe. J’avais bien sûr l’habitude de le faire, mais c’est différent de la restauration… Il y a plus de risques. Je commence à me situer dans le digital et à voir le fonctionnement de la création d’un site. Il y a beaucoup de choses à faire, beaucoup de domaines différents, beaucoup à retenir, et ce n’est pas facile… J’écoute les formateurs en cours, mais ça ne rentre pas de suite, il faut ensuite pratiquer.. Les tutos YouTube m’aident carrément ! Ça complète bien ce que j’écoute en cours.
C’est vraiment une formation très complète ! Mon seul problème, c’est qu’elle ne dure pas assez longtemps. J’aurais aimé qu’elle soit sur une année. Je me suis rendue compte que le digital, c’est vaste ! C’est un océan !
Par rapport à ton projet personnel, qu’est-ce que ton parcours ici t’a apporté ?
Il m’a donné plus de visibilité. Rien que voir que je pouvais créer mon site sur Prestashop ou sur WordPress, c’est déjà énorme ! Avant, quand j’avais l’idée d’entreprendre, je pensais faire appel à un webdesigner pour faire mon site. J’ai vu que je pouvais le faire toute seule, je n’ai plus besoin de payer quelqu’un pour le faire à ma place !
Ça m’a aussi permis de voir combien il me faudrait pour me lancer. Du coup, ce n’est pas pour maintenant… Financièrement, ce n’est pas possible, et mes connaissances ne sont pas encore assez solides pour me lancer. Je me dis qu’il faut que j’apprenne encore. La communication digitale, c’est ce qui m’a le plus marquée.
Qu’est-ce que tu as pu apprendre dans ce domaine ?
Qu’il y a plusieurs manières de communiquer pour se faire connaître. En ce qui concerne les réseaux sociaux, avant, je pensais qu’il suffisait de poster… Je n’avais pas conscience de ce qu’était la communication. Il ne suffit pas de poster, puis d’attendre que les gens likent ou partagent ! C’est pour ça que je veux devenir Community Manager, car ça touche à la communication et aux réseaux sociaux.
C’est ce dont tu as besoin aussi pour développer ton projet de service dans le bien-être, d’ailleurs. Puisqu’on en parle, d’où vient ton intérêt pour le bien-être ? Qu’est-ce qui te pousse dans ce secteur d’activité ?
J’aime bien prendre soin des autres. Lorsque j’ai passé quelques mois en BTS esthétique, j’ai appris à masser et je me suis rendue compte que le corps humain parle lorsqu’on le touche. Je peux sentir les tensions du corps lorsque je masse. J’ai réalisé que soulager une personne, la faire se sentir bien, c’est ma branche et mon plaisir personnel. Quand le client ou la cliente, une heure après, est satisfait·e, qu’il·elle est détendu·e et a moins de douleurs, que limite, il·elle s’endort, je me sens épanouie.
Quelles personnes t’inspirent dans la vie ?
Miya MFumu, une influenceuse. Elle vient du 93 et a eu à peu près le même parcours que moi. Elle a créé son business et il a fonctionné. Elle donne des conseils, et ça me motive. Je me dis que je pourrais être comme elle, elle a de l’ambition. Ce n’est pas parce qu’elle a été maman jeune qu’elle s’est laissé aller et qu’elle a touché le RSA sans rien faire. Elle a monté son site e-commerce et ça a cartonné ! C’est quelqu’un que j’admire et je me dis qu’il faudrait que je me batte pour devenir comme elle.
Oprah Winfrey m’inspire également beaucoup. Quand tu regardes son parcours, elle a été violée, etc. et elle ne s’est pas démontée ! Aujourd’hui, elle est connue mondialement. Tu te dis, mais… En fait, il faut arrêter de s’apitoyer sur son sort. Il y a beaucoup de gens qui ont vécu la misère et des choses atroces mais qui se sont relevés. Tout est possible, il suffit d’avoir la motivation et la foi.
Comment tu te vois dans 10 ans ?
Dans 10 ans, je me vois avoir une maison ou deux enfants, une entreprise qui fonctionne bien, et charbonner toujours, gérer mon business en ligne, y compris au bord de la plage !
Quel est ton mot de la fin ?
Il faut croire en soi et toujours continuer de persévérer. La persévérance est la clé du succès. Tu peux te laisser aller un ou deux jours, mais le troisième, il faut te relever !