Comment réunir le sport et le digital ? Le parcours d’Efambalako

Efambalako est l’un des apprenants de la quatrième promotion “Chef·fe de projet e-commerce”. Passionné de sport et bon vivant, il a partagé avec nous une partie de son parcours et ses nouveaux défis en tant qu’entrepreneur et coach sportif. Focus sur une personnalité sereine et déterminée !

Je te laisse faire une présentation générale. Qui es-tu et qu’aimes-tu faire dans la vie ?

Je suis Efambalako Etshele. J’ai 33 ans, je suis marié et père de deux enfants. J’aime beaucoup la vie, la nourriture, les voyages, ma femme, mes enfants, la religion… J’aime beaucoup regarder des films, surtout d’action ! Et je suis passionné de football.

Je suis de nature assez drôle, gentille et très avenante. Je suis quelqu’un qui est beaucoup au service des autres, parfois à mes dépends. Certains me voient comme une lumière, et d’autres comme un exemple.

Tu as commencé à aborder ça très rapidement, mais quelles sont tes passions et tes centres d’intérêt dans la vie ?

En termes de centres d’intérêt et de passions, je suis quelqu’un qui n’aimait pas beaucoup la lecture de base, mais je me suis retrouvé une envie de lecture avec des livres sur l’entrepreneuriat. Je vais commencer le livre Père riche, père pauvre, de Robert Kiyosaki et Sharon Lechter. Je recommence aussi à lire la Bible.

Je suis quelqu’un qui aime beaucoup la musique. Ça va un peu de paire avec le football, car chez nous, au Congo, la musique et le football sont un peu liés : les sportifs sont très proches des musiciens. J’ai un petit frère qui fait de la musique et ma femme chante du Gospel. 

Et franchement, j’aime le sport ! Quand je ne fais pas de sport, je ne suis pas bien, tout comme quand je ne prie pas. Je ne mets pas ça au même niveau que la prière, mais faire du sport fait du bien au mental.

Quel est ton parcours ?

J’ai un parcours scolaire assez atypique. J’ai eu mon brevet des collèges. Avant même de l’avoir passé, j’étais sûr de l’obtenir. J’ai été directement orienté vers un bac pro secrétariat section européenne, dans lequel on apprenait l’anglais de manière renforcée. Je n’ai pas eu à passer le BEP pour y accéder, mais malheureusement, je ne l’ai pas validé. Je l’ai raté d’environ 1,6 points. A l’époque, on n’avait pas droit au rattrapage: soit on retapait une année, soit on retapait trois ans plus tard ! J’ai choisi le monde du travail. Cependant, j’ai essayé de repasser un BTS MUC en 2014. A la base, je pensais faire un BAC pro vente, mais j’ai été dirigé vers un BTS MUC à l’école ISCV. J’ai validé la première année, mais la deuxième année, j’ai eu une blessure grave liée au football et je n’ai pas pu continuer.

J’ai un long parcours pro… plus long qu’un ticket de caisse ! En gros, j’ai tout fait ! J’ai fait de la restauration, de la vente, de l’événementiel, et j’en fais toujours jusqu’à maintenant. J’ai aussi fait de l’immobilier, en tant que conseiller en immobilier.

Dans la restauration, j’ai travaillé chez McDonald’s, Paul… le b.a.-ba. C’est là que j’ai commencé. Dans l’événementiel, j’étais hôte d’accueil à l’aéroport pour City One. Je ne faisais pas partie des City One qu’on voit dans les gares, mais des City One en costume qu’on voit surtout dans les aéroports. On était juste avant les agents d’escale ; c’est nous qui faisions les contrôles. Puis, j’ai été vendeur chez Adidas, chez Minelli… et aussi Sagone, un magasin de chaussures dans le 11ème. J’étais responsable de magasin le lundi et vendeur le reste de la semaine.

Ensuite, je me suis réorienté dans la banque, et j’ai travaillé à la Banque Postale Financement. Je m’occupais de tout ce qui est crédit à la consommation. Après, je suis passé à la Société Générale, dans le call center où on s’occupait de toutes les demandes domestiques des particuliers et de la gestion des comptes. C’était mon dernier contrat. 

Qu’est-ce qui a motivé ton désir de réorientation professionnelle et ton intérêt pour le numérique ?

C’est lorsque j’ai connu le dropshipping. Au début, j’étais un peu comme tout novice qui a entendu parler du dropshipping. J’ai cherché à ouvrir une boutique sur Shopify, sans connaître les rudiments, les tenants et les aboutissants de la vente en ligne. De là, j’ai cherché à m’informer sur le e-commerce. Sans mentir, pour moi, être dans le monde du digital voulait automatiquement dire être un geek, mais en fait, pas du tout ! Ça englobe beaucoup de métiers différents : le Développeur web, le Growth hacker, le Community manager, etc. Mais, je ne connaissais rien de tout ça. En fait, quand je suis entré dans la formation, j’ai vu que le domaine du digital est comme un arbre, avec plusieurs branches et plusieurs feuilles.

Comment as-tu connu Label École ?

J’ai connu Label École un peu par hasard. Je sillonnais le net à la recherche de la formation adéquate. Et grâce au référencement sur Google, j’ai vu Label École en haut de l’affiche. J’ai feuilleté le site de haut en bas et ça m’a intéressé d’entrée de jeu. J’ai postulé le jour même, et le lendemain, j’ai eu un entretien avec Julien.

Je connaissais déjà un peu Emmaüs, car l’un de mes oncles va dans les boutiques, dont une à côté de République. Je ne connaissais pas encore la marketplace Label Emmaüs par contre.

Laquelle des deux formations a suscité ton intérêt ?

D’emblée, j’étais intéressé par les deux formations, parce que je me suis dit que les deux vont de pair. La prépa est importante pour nous aider à bien suivre la chef·fe de projet.

Quel est ton retour sur la “Préparation aux métiers du digital” ?Correspondait-elle à tes attentes ?

Bien sûr ! J’ai découvert l’envers du décor, comment créer un site internet, les paramètres qu’on ne voit pas… La face cachée de l’iceberg du web et du e-commerce, quoi ! Je recommande cette formation à beaucoup de personnes.

Et en ce qui concerne la formation “Chef·fe de projet e-commerce” ?

C’était une découverte pour moi ! J’ai déjà eu à mettre en place un projet et à le présenter, mais ce n’était pas dans le cadre du digital. C’était totalement différent. Il n’y avait pas de stratégie marketing, les personae… En tant qu’entraîneur, j’ai eu à mettre en place des projets de tournois. Travailler en équipe, c’est un truc que j’ai toujours fait, vu que je fais du foot et que je suis capitaine de mon équipe. C’était très différent de mettre en place un projet dans le digital. C’était très enrichissant, même si le projet porté par mon groupe n’a pas gagné face à ceux des autres apprenants ! J’ai tout de même acquis de l’expérience et de nouvelles connaissances, et j’ai connu des personnes de différents horizons…

En tant qu’entraîneur, j’ai eu à mettre en place des projets de tournois. Travailler en équipe, c’est un truc que j’ai toujours fait. C’était très différent de mettre en place un projet dans le digital.

Les formations t'ont donc aidé à développer ton réseau pro ?

Oui, bien sûr ! Point très important : j’ai réussi à mieux gérer mon LinkedIn. Avant la formation, je connaissais LinkedIn, mais je ne savais pas que ça avait un tel impact. J’ai élargi mon réseau. La plupart du temps, ce sont des startups qui m’ajoutent, car elles voient mon profil de freelance et comme j’interagis maintenant un peu plus…

LinkedIn, Facebook et Instagram sont trois choses différentes: Facebook est un peu la corbeille où tout déverser; Instagram est une application pour montrer qu’on est beau; et LinkedIn est un mélange des deux en version professionnelle. C’est une corbeille professionnelle, pour paraître beau professionnellement !

Que t'ont apporté les soft skills ?

Ça m’a fait comprendre ce que je mettais en pratique depuis longtemps. Avant ça, je ne connaissais pas les soft skills, les hard skills… Pas du tout ! Puis, quand j’ai fait les cours, je me suis rendu compte que c’était ce que je faisais tout le temps !

Qu’est-ce que tu as préféré durant ton parcours de formation ?

Franchement tout ! Je n’ai pas de préférence, j’ai tout apprécié, notamment les siestes de midi ! J’ai apprécié tous les moments qu’on a passés là-bas. C’est juste la fin qui était un peu plus douloureuse. On se dit qu’on a passé tellement de temps avec des gens… et c’est dommage, car chacun va prendre son chemin…

Que vas-tu pouvoir utiliser de ce que tu as appris à Label École ? Qu'ont apporté les formations à ton projet professionnel ?

Un peu de tout ce que j’ai appris. Je vais peut être approfondir ma connaissance du codage. Le marketing de réseau est aussi quelque chose que je vais mettre en place sur mon projet perso. Ce que j’ai appris a déjà un impact positif sur mon projet.

A présent, j’arrive à quantifier mes recherches de clients. J’arrive aussi à mieux référencer mon offre. Je m’éparpille moins qu’avant, car j’ai des cibles, mes personae… Je sais où, quand et comment me mettre en avant, contrairement à l’époque où je n’avais aucune direction. Je fonçais simplement tête baissée. Maintenant, c’est plus structuré. En termes de football, j’agis plus comme un numéro 10, je contrôle. J’ai un peu les yeux partout.

Vois-tu des points à améliorer?

Il n’y a rien à dire sur les méthodes de travail. Toutes les écoles font un peu la même chose: faire appel à des intervenants qui viennent dispenser des cours. Je ne suis pas compliqué de base, je trouve que ce qui est fait est bien. Celui qui trouve qu’il y a quelque chose à améliorer devrait passer de l’autre côté de la barre pour voir comment ça se passe. La critique est aisée, mais l’art est difficile.

J’aimerais avoir un bac + 2 validé ! Le point à améliorer serait que la formation devienne diplômante, mais ils travaillent déjà dessus ! Il y a une croissance continue donc l’école s’améliore sans cesse.

Veux-tu nous parler de ton projet entrepreneurial ?

Bien sûr ! Je l’avais déjà en tête depuis un moment, et c’est lors du premier confinement que je me suis vraiment lancé. J’ai pour projet de créer une application pour les coachs sportifs, dans divers sports. Cette plateforme sera un peu comme une marketplace sportive, où toute personne qui cherche un coach dans un sport en particulier pourra l’y trouver, non seulement en France, mais aussi à l’international. Je veux internationaliser mon projet. Par exemple, si quelqu’un au Djibouti cherche un coach de football, qu’il puisse le trouver là-bas grâce à ma plateforme. Si on veut être grand, il faut voir grand. Il faut viser grand !

En téléchargeant l’application, les coachs paieront une redevance mensuelle de 9,99 dollars. Je l’arrondirai à 9 euros en France. Les coachs auront un libre choix sur cette plateforme: contrairement aux autres applications, ils n’auront pas à payer pour bénéficier de certaines options sur leur profil. Ce sera gratuit et ils n’auront que la redevance mensuelle à régler. 

C’est là que LinkedIn va jouer un rôle important pour ton projet, n’est-ce pas ?

Oui, si je mets en avant mon application sur LinkedIn, je peux toucher des gens en dehors de la France, en Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique… 

Je me suis documenté et j’ai vu avec qui je peux créer cette application là. Ça a un coût, je vais devoir travailler à côté, mais je n’ai pas peur ! Je veux devenir une référence dans le coaching sportif demain.

As-tu un projet que tu admires et qui t’inspire ?

Celui de ma femme : elle a le projet de mettre ne place une plateforme d’aide à la gestion financière.

Comment te vois-tu dans dix ans ?

Dans 10 ans, je ne sais pas encore. Je prendrais ce que Dieu me donnera. A l’époque, je disais “dans dix ans, je me vois…”, mais je ne suis pas encore arrivé là où je pensais être à l’instant où je l’ai projeté. Comme on dit, l’homme propose, Dieu dispose. Avec le temps, j’ai appris à être plus sage et tout vient à point à qui sait attendre. Je n’ai pas eu un parcours facile dans la vie. Il faut toujours être bien accompagné pour bâtir jusqu’au bout, sinon on bâtit en vain !

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