Durant les quatre mois de formation, chaque apprenant se concentre sur un projet : monter de A à Z son propre site de e-commerce. À l’instar d’une agence web, il doit développer sa marketplace, jonglant entre charte graphique et animation vidéo, échafaudant benchmarks et stratégie de communication digitale. À l’issue de la formation, il aura 1h30 pour présenter son travail devant un jury et décrocher le Titre de Concepteur Designer UI.
Chaque semaine, nous vous emmenons à la découverte d’un de ces projets. Aujourd’hui, Marie nous parle de son projet Maison Baudelot. Il faut dire qu’ils en ont sacrément du talent, nos apprenants.
Covid & licenciement
Avant d’arriver à Label École, je travaillais comme visuel merchandiser pour une société italienne de prêt-à-porter qui s’appelle Napapijri. Je m’occupais de faire les vitrines et l’agencement intérieur des magasins : je voyageais à travers toute la France pour installer les boutiques et donner envie aux futurs clients d’acheter les vêtements de la marque. Néanmoins, notre secteur a beaucoup souffert de la crise du covid et de la fermeture des magasins pendant plusieurs mois. C’est ainsi que j’ai été licenciée pour motif économique.
Suite à mon licenciement, je me suis demandé ce que j’allais faire. Je voulais rester dans le marketing mais ne plus dépendre des magasins pour pouvoir travailler. Au fil de mes recherches, je suis tombée sur la formation “Chef.fe de projet en e-commerce” de Label Ecole. Cette formation avait l’avantage d’allier marketing et commerce, deux secteurs qui me plaisent, tout en y ajoutant le côté 2.0. C’était une évolution qui avait du sens pour moi, j’ai donc postulé.
De Pantin à la Normandie
Dans le cadre de la formation, je travaille sur un projet qui me tient à cœur. En effet, en novembre 2018, nous avons acheté à quatre amis une maison en Normandie. Pendant plusieurs années, nous avons fait d’importants travaux, rénovant presque tout nous-mêmes. Afin de financer cette auto-rénovation, nous avons décidé de faire de la location saisonnière. Aujourd’hui, les travaux ont bien avancé et nous sommes enfin prêts à mettre la maison en location : mon projet consiste donc à créer le site de location saisonnière de la maison, un peu à la manière d’Airbnb.
Néanmoins, j’ai voulu ajouter une spécificité à ce site en créant une expérience client unique : en plus de profiter de son séjour, chaque visiteur a la possibilité d’acheter certains meubles de la maison. Ce ne sont que des pièces uniques que l’on a chinées et retravaillées à la main. Ainsi, la maison change régulièrement de décoration et chaque vacancier peut choisir d’emporter avec lui un bout d’histoire de la Maison Baudelot.
Job de rêve
En parallèle des cours à Label École, j’ai fait beaucoup de recherches de stages. Quand on fait une formation dans un domaine qui est nouveau, je trouve qu’il n’est pas évident de trouver la légitimité de postuler derrière. Il me semble donc très important de me familiariser avec ce secteur et de monter en compétences. C’est d’autant plus vrai que la formation chez Label est très dense : c’est beaucoup de nouvelles informations à assimiler en très peu de temps – car quatre mois ça passe très très vite.
Le 3 janvier, j’ai commencé un stage de six mois chez “Des Petits Hauts”, une marque de vêtements. Je travaille sur la partie marketing digital et e-commerce : j’interagis quotidiennement avec la communauté Des Petits Hauts, je fais de la modération, du community management. Je travaille également sur le calendrier éditorial et sur la stratégie de communication. Par exemple, l’un des gros projets auquel je vais prendre part c’est de sélectionner un réseau d’influenceuses porteur des valeurs de la marque.
Mon job idéal serait de travailler dans le marketing digital, toujours en lien avec des secteurs qui me passionnent, à savoir le vêtement ou la décoration. J’aimerais travailler sur la stratégie éditoriale et marketing, réfléchir à la meilleure manière de déployer le message d’une marque à travers les différents réseaux et canaux. Mais le marketing a tendance à évoluer extrêmement vite, je reste ouverte donc à toutes les opportunités qu’offre ce métier.